Detti è Scritti est partenaire du CIDFF de Haute-Corse et de la Délégation Départementale aux Droits des Femmes et à l'Égalité, pour la Journée mondiale d'élimination des violences faites aux femmes, le 25 novembre.
Au programme, présentation de la démarche créative comme processus de reconstruction, lecture publique, par une comédienne du Théâtre ALIBI, de fragments sur les violences produits en Atelier d'écriture, constitution d'un groupe d'écriture spécialement dédiée aux femmes, et intitulé "les femmes parlent aux femmes"
Dans son intervention, Hélène Mamberti, la présidente de Detti è Scritti, a rappelé à quel point créer, c'est aussi se créer, à quel point l'expression créative est une voie royale vers la quête de soi, car elle est une action symbolique de construction. Elle a insisté sur l'aspect naturel et irrépressible de la fonction créative, chez tout être doué de conscience.
Elle eset ensuite revenue sur l'espace de bienveillance que permet de créer l'atelier d'écriture, un espace où la fonction créative, sans contrainte et sans jugement, peut, timidement, commencer à prendre sa place. Pour bien comprendre à quel point le jugement n'entre pas dans le cadre de l'atelier d'écriture créative, il convient alors de distinguer l'art, de la création à proprement parler :
"L’écriture créative, contrairement à tout ce que vous pouvez imaginer ou avez expérimenté à l’école, présente un aspect ludique, qui permet de renouer avec son enfant intérieur, et de jouer à nouveau librement, c’est à dire de façon désintéressée. Dans Dialogues avec l’ange, l’Ange dit « le petit enfant joue, l’adulte crée ».
Et pour permettre aux adultes que nous somme devenus de créer librement, sans pression, sans obligation de résultat, il est important de ménager à l’écriture une possibilité d’existence indépendamment de toute finalité strictement « artistique ». Inconsciemment, l’écriture reste ce par quoi on s’efforce de faire « œuvre de littérature ». Alors qu’au contraire, l’écriture créative échappe aux diktats des écoles et des tendances, aux jugements de valeur, à toute classification.
Faire de la littérature ou de l’art en général, c’est obéir à une force centripète, qui nous amène vers le monde, alors que l’expression créative est une force centrifuge, où la rencontre se fait d’abord avec soi, au centre de soi. Il n’y a pas une bonne et une mauvaise façon d’écrire, il n’y a pas de jugement de valeur sur les textes, seulement un accompagnement pour laisser émerger cette voix unique, reconnaissable, porteuse de sens, qui est celle de chacun d’entre nous. Il ne s’agit pas non plus d’aspirer à la perfection, mais à la fidélité. On cherche simplement l’expression juste, comme une note peut sonner juste."
Et de conclure en considérant que nous sommes tous plus grands, plus sages et plus créatifs que ce que nous croyons être !
Au programme, présentation de la démarche créative comme processus de reconstruction, lecture publique, par une comédienne du Théâtre ALIBI, de fragments sur les violences produits en Atelier d'écriture, constitution d'un groupe d'écriture spécialement dédiée aux femmes, et intitulé "les femmes parlent aux femmes"
Dans son intervention, Hélène Mamberti, la présidente de Detti è Scritti, a rappelé à quel point créer, c'est aussi se créer, à quel point l'expression créative est une voie royale vers la quête de soi, car elle est une action symbolique de construction. Elle a insisté sur l'aspect naturel et irrépressible de la fonction créative, chez tout être doué de conscience.
Elle eset ensuite revenue sur l'espace de bienveillance que permet de créer l'atelier d'écriture, un espace où la fonction créative, sans contrainte et sans jugement, peut, timidement, commencer à prendre sa place. Pour bien comprendre à quel point le jugement n'entre pas dans le cadre de l'atelier d'écriture créative, il convient alors de distinguer l'art, de la création à proprement parler :
"L’écriture créative, contrairement à tout ce que vous pouvez imaginer ou avez expérimenté à l’école, présente un aspect ludique, qui permet de renouer avec son enfant intérieur, et de jouer à nouveau librement, c’est à dire de façon désintéressée. Dans Dialogues avec l’ange, l’Ange dit « le petit enfant joue, l’adulte crée ».
Et pour permettre aux adultes que nous somme devenus de créer librement, sans pression, sans obligation de résultat, il est important de ménager à l’écriture une possibilité d’existence indépendamment de toute finalité strictement « artistique ». Inconsciemment, l’écriture reste ce par quoi on s’efforce de faire « œuvre de littérature ». Alors qu’au contraire, l’écriture créative échappe aux diktats des écoles et des tendances, aux jugements de valeur, à toute classification.
Faire de la littérature ou de l’art en général, c’est obéir à une force centripète, qui nous amène vers le monde, alors que l’expression créative est une force centrifuge, où la rencontre se fait d’abord avec soi, au centre de soi. Il n’y a pas une bonne et une mauvaise façon d’écrire, il n’y a pas de jugement de valeur sur les textes, seulement un accompagnement pour laisser émerger cette voix unique, reconnaissable, porteuse de sens, qui est celle de chacun d’entre nous. Il ne s’agit pas non plus d’aspirer à la perfection, mais à la fidélité. On cherche simplement l’expression juste, comme une note peut sonner juste."
Et de conclure en considérant que nous sommes tous plus grands, plus sages et plus créatifs que ce que nous croyons être !
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